Qu’est-ce que la polyarthrite ?

La polyarthrite chronique se définit par l’inflammation synchronique de nombreuses articulations, notamment celles des mains, des poignets, des genoux et des pieds. Les coudes et les épaules peuvent également être atteints. Quand la douleur se trouve au niveau des mains par exemple, les deux mains seront atteintes. On parle alors de douleur symétrique et périphérique. Ce qui diffère la polyarthrite chronique de l’arthrose.

– La polyarthrite chronique juvénile

La polyarthrite chronique juvénile, également appelée maladie de Still, touche principalement les fillettes de 2 à 7 ans. Elle présente peu de symptômes articulaires, mais surtout des signes généraux identiques aux maladies de système.

– La polyarthrite rhumatoïde

La polyarthrite rhumatoïde ou PR est l’un des habitus des rhumatismes chroniques affectant les femmes plus que les hommes. Le médecin le diagnostique à partir des symptômes cliniques et c’est une pathologie qui se doit d’être traiter d’urgence.

– Les symptômes et traitements de la maladie

Qu’il s’agisse de polyarthrite chronique juvénile ou de polyarthrite rhumatoïde, les articulations lésées gonflent, rougissent, sont douloureuses et chaudes. Elles deviennent raides et sont limitées par rapport à certains mouvements comme tourner le poignet d’une porte. L’écriture devient également difficile. La fatigue, la fièvre et l’amaigrissement les signalent aussi. Dans les phases avancées, les poumons et le cœur peuvent en être affectés, le patient pourrait ressentir une forte sécheresse dans la bouche et sur les yeux. Pour les plus jeunes, des éruptions cutanées et une hypertrophie de la rate, du foie et des ganglions sont aussi possibles.

Il est possible de prendre en charge la polyarthrite chronique juvénile et la polyarthrite rhumatoïde par voie médicamenteuse, la physiothérapie et la rééducation ainsi que la chirurgie. Par ailleurs, bien équilibrer l’alimentation et faire de l’exercice ont toujours porté ses fruits sur la santé.

En ce qui concerne les traitements de fond, les antirhumatismaux comme le méthotréxate et la léflunomide agissent directement sur la maladie. Pour l’option Bio, les agents anti-TNF alpha feront l’affaire. Cependant, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les inhibiteurs de la cyclooxygénase-2 et les corticostéroïdes entrent en scène quand il s’agit de soulager les douleurs. La physiothérapie agit au maximum pour garder la souplesse des articulations enflammées et par la même occasion prévenir la déformation articulaire ou l’arrêt de la croissance chez les enfants.

Préférer les fruits et légumes (crus comme cuits) aux viandes et les charcuteries aide à préserver la bonne santé, mais aussi à prévenir presque toutes les maladies. Et le sport est recommandé, mais avec modération ou selon l’état de santé de chaque sujet.

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