Décontamination de l’air : utiliser une CTA

Pour décontaminer l’air d’un bâtiment ou d’un local professionnel, il est courant d’utiliser un dispositif de traitement de l’air. Ce dernier permet d’éliminer l’humidité, les particules nocives et les bactéries pouvant nuire à la qualité de l’air.

De quoi se compose une centrale de décontamination de l’air ?

Une CTA ou Centrale de Traitement de l’air a une constitution plus complexe qu’une VMC à simple flux. Parmi les éléments qui la composent, il y a d’abord le volet d’air neuf et le volet de reprise. Ces éléments se chargent respectivement de réguler le débit d’air neuf et le débit d’air repris dans le local et qui doit être traité. La boîte de mélange permet ensuite de mixer l’air neuf et l’air repris. L’air est évidemment filtré avant d’être redistribué.

Un pressostat filtre sert à détecter les défauts des filtres tandis qu’un pressostat de variation de ventilation permet de modifier la vitesse du moteur selon l’encrassement des filtres. Un Détecteur Autonome Déclencheur (DAD) permet quant à lui, de protéger contre les incendies et il est appuyé par le détecteur de fumée et le volet incendie qui limitent la propagation de la fumée. De nombreux autres composants tels que la batterie chaude, la batterie froide et l’humidificateur sont également présents sur ce modèle.

Son mode de fonctionnement

Elle peut être monobloc ou faite à partir d’une combinaison de modules. Avec un dispositif monobloc, tous les composants cités précédemment tiennent en une seule place. L’installation sera toutefois moins performante. Habituellement, une centrale est utilisée en milieu professionnel ou pour traiter l’air d’un immeuble entier. Elle peut par ailleurs être à simple flux ou à double flux.

Le simple flux permet de récupérer uniquement l’air neuf ou l’air intérieur. Il peut également se servir d’un mélange d’air neuf et d’air repris. Avec un modèle à double flux, les possibilités sont bien plus nombreuses. Et enfin, une centrale de traitement de l’air de ce genre ne se contente pas de purifier l’air. Elle est aussi capable de l’humidifier, le chauffer ou le refroidir selon les besoins. Sa présence limite ainsi les dépenses en chauffage.

 

Le coût d’un traitement de l’air pour les espaces de bureaux

Un diagnostic de qualité de l’air vous permet de connaître la qualité de l’air intérieur de vos bureaux ainsi que la solution de traitement la plus appropriée. Ce diagnostic peut vous coûter 200 € au maximum selon le professionnel que vous consultez ainsi que les caractéristiques de vos locaux. Parmi les solutions pouvant vous être proposées, il y a la ventilation mécanique simple ou double flux, la VMC hygrorégable et la VMC thermodynamique.

La VMC simple flux est la plus abordable actuellement sur le marché (entre 1 000 et 2 000 €), mais elle est de plus en plus délaissée étant donné ses faibles performances. En fonction du volume d’air qu’elle est capable de traiter, une centrale peut en revanche coûter jusqu’à 6 000 €. La VMC double flux thermodynamique est quant à elle la solution la plus complète car elle permet d’améliorer la qualité de l’air. Cette VMC a la particularité d’utiliser une pompe à chaleur (PAC) qui lui permet de chauffer ou de refroidir l’air selon les saisons. Le prix de cet équipement, installation comprise, peut atteindre les 15 000 €.

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